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À Propos d'Armelle des Vallières

       Armelle valse avec les jaunes canari, surfe sur des bleus azur, nage sur des fonds outremer. Elle chante la vie en rose pétard, rêve d’amour en rouge coquelicot.

​Elle danse en décolleté noir-ivoire, se revigore de vert anis et d’émeraudes éclatants !

       Elle croque l’orange vif, dévore la douceur de la violette ou du bleu curaçao !

Sa formation initiale, styliste de mode, lui a appris l’harmonie des corps, leur beauté et leurs défauts. Humains, très humains, la chair de ses personnages, c’est de la couleur. À peine jailli des tubes, son peuple chromatique danse.

Et comme les couleurs, ses êtres s’aiment, se détestent, se mélangent ou se heurtent. Ils dansent en musique, bien sûr, l’autre passion d’Armelle partagée et inspirée par ses trois enfants, férus de rythmes, de chant et de danse.

     

       Le rock, la soul, le jazz et le blues. Le blues, pour la souffrance surmontée, transcendée, car le drame n’est jamais loin, exorcisé dans ses imparables dessins jetés comme des cris. Peindre, prouver que l’amour et la joie triomphent. Une œuvre d’Armelle, c’est un massage, un message, une présence piquante qui vous réveille.

    Ouvrez les yeux, la couleur soigne, étourdissez-vous de ce cocktail ébouriffant.

Récemment, Armelle a prodigué ses couleurs la texture d’une peau.

Approchez-vous : son grain évoque parfois le cuir d’un fauve, les écailles d’un reptile, le sel d’une terre séchée ou ruisselante.

 

    Éloignez-vous, la profondeur vous happe. La tempête de couleur noie les quelques éléments figuratifs pris dans le vertige des chromos. Armelle, sans le savoir, règle son compte aux écoles et aux styles à coup de couleurs : uppercut de rouge, direct du bleu, crochet du jaune.

                 Un KO salvateur d’où jaillit la vie.

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